Boycott du CT conjoint DRJSCS et DDCS le 271015

L’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, FO, UNSA

Monsieur le Président du CT de la DRJSCS PACA
Monsieur le Président du CT de la DDCS des Bouches du Rhône

Nous avons décidé de ne pas siéger à cette réunion des comités techniques de la DRJSCS PACA et de la DDCS des Bouches du Rhône.
Nos administrations subissent un ressac violent de la réforme territoriale. Si l’on conjugue les 15% des effectifs qui devraient être amputés aux directions régionales, avec le remplacement au compte gouttes des départs en retraite, on assiste à ce qu’on appelle pudiquement dans le privé un « plan social ».
La tentation d’appliquer la même arithmétique en PACA que celle qui est appliquée dans les régions fusionnées relève à la fois d’une méconnaissance totale des missions régionales et d’une volonté programmée de les liquider.

A quoi peut donc servir une instance dite consultative quand les personnels ne sont jamais entendus ? Nous avons tout de même l’expérience de la RGPP et de la REATE, de la MAP… et même de quelques facéties internes. A la DRJSCS, tous les syndicats se sont opposés au système de fiefs consacré par la dernière réorganisation… Les votes unanimes contre ce plan au CT et au CHSCT n’ont évidemment rien changé.

A la Direction Départementale, l’absence de considération pour nos métiers et nos missions obéit à une vision technocratique qui tend à instrumentaliser les agents dans des fonctions d’exécution uniquement descendantes.

Et nous devrions cautionner ce énième remue-ménage alors même qu’il annonce des jours encore plus sombres pour les missions et les métiers des personnels administratifs et des personnels techniques et pédagogiques. Alors que pendant ce temps des « chefs » toujours plus nombreux s’adonnent au découpage de nos administrations en blocs, pôles et autres prés carrés sans se soucier des missions de service public, ni même y participer.

Pouvons-nous continuer à nous mobiliser au sein des CHSCT sur les risques psychosociaux quand se multiplient les situations anxiogènes ? Ne serait-il pas préférable de songer à arrêter de générer les causes plutôt que d’essayer d’agir sur les conséquences ?

Messieurs les Présidents, l’administration ne veut pas nous entendre, nous ne pouvons décemment pas participer à une consultation qui n’a d’autre but qu’entériner le pire scénario que nous pouvions imaginer.

Merci de nous avoir écoutés