La DRJSCS PACA le 6 mai 2011

Point de situation au 6 mai 2011 en image : La DRJSCS PACA

Télécharger : Tract DR/DD mai 2011

——————————————-

Après les conditions indignes du déménagement, mené sans aucune anticipation et sans aucun respect des procédures réglementaires, nous pensions peut-être avoir atteint le fond de la RGPP.

Le 27 avril, nous avons eu la visite d’une délégation des ministères dits « sociaux ». Alors que nous demandons des moyens pour mener à bien nos missions de service public, nos interlocuteurs ont été clairs : les moyens vont encore diminuer. Et que l’on ne nous raconte pas d’histoire sur les suppressions, allègements ou transfert de missions, leurs propositions ont toutes été retoquées par les Cabinets.

Nous voilà informés : on nous offre du vent ! Les moyens vont encore diminuer, et la charge de travail va continuer de s’accroître !

La règle absurde du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux a créé les conditions objectives d’un surtravail occasionnant des difficultés multiples : pressions insupportables sur les personnels, désorganisation des services et des missions… Si on ajoute au tableau, la baisse des financements et la kyrielle de petits détails qui pourrissent le quotidien (dont la signalétique d’un autre âge n’est qu’un exemple signifiant) : les conséquences sont sévères pour les usagers…

L’objectif explicite de la RGPP était de « diminuer la dépense en supprimant des postes et en réduisant les moyens tout en renforçant l’efficacité et la qualité de l’action publique ». C’EST EVIDEMMENT IMPOSSIBLE !… Le choix de nos hiérarchies est donc de nous pressurer jusqu’à l’insupportable. Si aucune catégorie de personnels n’est épargnée, nos collègues des catégories les moins élevées subissent le plus durement cette situation.

Les constats sont accablants !

A la DRJSCS, comme à la DDCS, les hiérarchies nous gavent de mots pour donner l’illusion d’une gestion moderne et dynamique, mais la réalité est moins glorieuse : les souffrances sont aggravées par des choix archaïques de « management », un comble pour une administration championne de la « cohésion sociale » !

En guise de modernisation, on nous sert :

  • Le dépeçage du service public et l’externalisation de services.
  • La violence exercée sur les contractuels, utilisés comme des « kleenex »
  • Des répartitions de travail sans cesse modifiées au rythme des postes supprimés.
  • Le recours aux heures supplémentaires pour remplacer des emplois.
  • Des injonctions paradoxales pour engendrer un sentiment permanent de culpabilité.
  • Un mode d’organisation des pôles qui laisse les petits chefs gérer leur « pré carré » par des abus d’autorité : certains multiplient pressions et humiliations, et se font mousser en s’appropriant le travail et la compétence de nos collègues.

Toutes les souffrances qui émergent de cette situation sont confirmées dans un rapport de notre service social… étrangement confidentiel.

Nous avons revendiqué le droit de travailler en toute sécurité.

Nous revendiquons aussi le droit de travailler en toute sérénité.

Nous vous invitons à réagir à toutes les situations de travail qui engendrent de la souffrance: demandez à rencontrer votre direction en vous faisant accompagner par vos responsables syndicaux.